Dernières nouvelles
Centrafrique : comment l'Église peut-elle aider à parler des traumatismes ?
Comment mettre des mots sur les maux ? Comment se reconstruire après la perte de proches, après des violences ? La visite de la délégation Défap-Cevaa-Ceta a permis d'organiser deux réunions autour du thème de la gestion des traumatismes et de la réconciliation. Pour pérenniser l'expérience, l’Église protestante du Christ roi devrait bientôt mettre en place une cellule d’écoute pour accueillir toutes les victimes des violences qui ont endeuillé la RCA. Objectif : accompagner sur le long terme les personnes en souffrance. La Cevaa financera le dispositif.
Al Mowafaqa : une formation pour s'initier au dialogue interreligieux au Maroc
L’Institut Œcuménique de Théologie (Al Mowafaqa) offre un service unique en son genre, capital pour le rayonnement des Églises au Maroc, mais dont le bénéfice s’étend aussi au-delà, en direction de l’Afrique subsaharienne ou de l’Europe. Il a été créé par l’Eglise catholique au Maroc et l’Église évangélique au Maroc, membre de la Cevaa. Cet institut a pour objectif premier d’offrir une formation universitaire (en 4 ou 5 ans) en théologie en langue française, enracinée dans le contexte marocain, ouverte sur l’œcuménisme et en dialogue avec la culture et l’islam. Peuvent être concernés aussi bien des pasteurs ou des étudiants que toute personne intéressée par le dialogue interreligieux. Découvrez ci-dessous comment y participer.
Rencontre avec l’ambassadeur de France à Bangui
Les membres de la délégation Défap-Cevaa-Ceta ont pu partager lundi leur analyse de la crise centrafricaine avec l’ambassadeur de France, Charles Malinas. Ce dernier a évoqué le problème de la remise en route de la chaîne judiciaire et pénale, désorganisée par les troubles : pour lui, « pas de réconciliation sans justice », a ajouté l’ambassadeur. S’exprimant les déplacements de populations, il a estimé que son mandat consiste à « permettre aux gens de vivre ensemble » et non à évacuer tous les musulmans qui se sont regroupés pour fuir des violences.
« Nous voulons la paix en Centrafrique »
Au cours du culte du 6 avril, célébré à Bangui avec les membres de la délégation Défap-Cevaa-Ceta, les jeunes de l’Église protestante du Christ roi ont présenté une saynète où la lumière de la persévérance garde allumées celles de la paix, de la joie, de l’amour et du pardon. Voici ce texte, rédigé par Alain Kette, membre de l'EPCRC, et qui se veut un symbole du désir de paix du peuple centrafricain.
Centrafrique : la déclaration remise au Premier ministre
A l'occasion de sa rencontre avec André Nzapayeké, le Premier ministre centrafricain, la délégation Défap-Cevaa-Ceta lui a remis une déclaration exposant les motivations de sa visite - solidarité avec les Églises de RCA et, au-delà, avec toute la population de Centrafrique et toutes les personnes de bonne volonté qui refusent les discours de haine - et ses espoirs pour le pays. La voici reproduite ci-dessous.
Centrafrique : un culte protestant dédié à la solidarité à Bangui
Le culte célébré dimanche avec les membres de l'Église du Christ roi a permis, à partir d'une lecture du récit d’Élie au désert, de nourrir une réflexion sur les mécanismes de repli qui ont pu contribuer à alimenter peur, méfiance et finalement violence au sein du peuple centrafricain. La présence de Dieu, à l’extérieur des lieux obscurs où chacun peut être tenté de se retrancher, pourra-t-elle faire sortir de leur retraite ceux qui ont été blessés, effrayés, qui se sentent démunis ?
Comment la jeunesse protestante envisage-t-elle l’avenir de la Centrafrique ?
Soutien à la micro-entreprise, gratuité des soins et de l’éducation, réintroduction des cours de civisme : face aux lacunes du politique, les jeunes Centrafricains sont riches de solutions pour prendre en main l'avenir de leur pays. C'est ce qui est ressorti des échanges et des groupes de réflexion organisés ce week-end au Centre protestant pour la jeunesse de Bangui, au quatrième jour de la visite de la délégation Défap-Cevaa-Ceta. Et pour tous, une certitude : la religion n'est pas et ne doit pas devenir un obstacle au vivre ensemble.
Centrafrique : les déplacés trouvent une place auprès des Églises
Outre la rencontre avec le Premier ministre André Nzapayeké, les membres de la délégation Cevaa- Défap-Ceta ont poursuivi vendredi leur visite aux Églises de Bangui. Des Églises qui ont largement ouvert leurs portes à la population fuyant les violences, et en quête d'un abri. Bangui, qui compte un peu plus d’un million habitants, dénombre en tout 177.000 personnes déplacées.
Rencontre avec le Premier ministre centrafricain
Au troisième jour de sa visite en RCA, la délégation Défap-Cevaa-Ceta a rencontré André Nzapayeké, le Premier ministre centrafricain. Pour lui faire part de la solidarité que les membres de la délégation sont venus exprimer envers les Églises et, au-delà, envers toute la population de Centrafrique ; mais aussi pour évoquer sans tabou les racines du mal, comme la mauvaise gouvernance. « L’heure est venue de l’introspection », a reconnu le Premier ministre, « le pays doit retrouver des valeurs universelles. »
Centrafrique : les femmes croyantes s’engagent pour la paix
La délégation Défap-Cevaa-Ceta est allée ce jeudi à la rencontre du Réseau des femmes croyantes et médiatrices de la paix, qui réunit catholiques, baptistes, évangéliques, protestantes et musulmanes, et bénéficie du financement de la Cevaa. Comme dans le reste du pays, l'urgence est alimentaire : faute de pouvoir reprendre à temps les cultures, l'année qui vient risque d'être difficile.