Sénégal : l’Église protestante s’engage dans l’atelier national sur le discours religieux.
Les représentants de différents cultes ont travaillé sur la portée de leurs discours et la nécessité pour leurs messages de contribuer au vivre ensemble. L’Église protestante du Sénégal était représentée par le pasteur André Ouattara.

Parmi les sujets abordés : le « discours religieux face à la citoyenneté, à l’éducation et aux valeurs civiques ; les médias et la diffusion du discours religieux : enjeux et responsabilités ; la religion vectrice du vivre-ensemble et la religion, prévention de l’extrémisme et actrice de la paix durable.
Le modérateur de l’Eglise Protestante du Sénégal a mis en avant le rôle fédérateur que doit jouer le message religieux. « Nous avons mesuré combien la parole religieuse, lorsqu’elle est bien orientée, peut être un ferment de paix, de justice et de solidarité. Mais nous avons aussi reconnu qu’elle peut, si elle est mal comprise ou instrumentalisée, devenir source de division. »
Selon lui, « notre société a besoin d’un discours religieux qui élève, éclaire les consciences et réaffirme la dignité de chaque être humain. Être croyant, c’est aussi être citoyen responsable, engagé pour le bien commun, respectueux des institutions et attentif aux plus vulnérables ».
Face à l’active participation de représentants des cultes, Bakary Sarr, secrétaire d'État chargé de la culture et du patrimoine historique, a salué la richesse des échanges, soulignant que « les contributions des participants ont été d’une grande profondeur. Elles des perspectives essentielles pour l’avenir de notre nation ».
« Les plus hautes autorités, dont le Président de la République, s’engagent à faire du discours religieux un véritable levier de développement », a-t-il poursuivi.
Au-delà de ces actions institutionnelles, les représentants des religions se sont engagés à « être les premiers et les plus grands défenseurs du discours religieux qui exalte notre humanité et à condamner publiquement tout discours de haine, d’intolérance ou d’appel à la violence ».
Un comité de suivi a été annoncé pour concrétiser ces engagements et les intégrer dans les politiques publiques.

