Polynésie : les femmes en première ligne — Communauté d'Églises en mission

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Polynésie : les femmes en première ligne

Un grand rassemblement de l’Église protestante mā'ohi a réuni 1 300 femmes de Tahiti et Moorea le 25 octobre dernier. Tout en laissant une place aux chants et aux danses, la journée était principalement consacrée à des sujets qui préoccupent les familles polynésiennes : l’addiction à l’ICE (une drogue de synthèse importée des États-Unis) et la santé.

Un grand rassemblement de l’Église protestante mā'ohi a réuni 1 300 femmes de Tahiti et Moorea le 25 octobre dernier. Tout en laissant une place aux chants et aux danses, la journée était principalement consacrée à des sujets qui préoccupent les familles polynésiennes : l’addiction à l’ICE (une drogue de synthèse importée des États-Unis) et la santé.

 

30.000 personnes consomment cette drogue en Polynésie. Des statistiques affolantes et des conséquences dramatiques pour de nombreuses familles. La multiplication des actes violents liés au trafic ainsi que de la criminalisation des réseaux fait de l’ICE un véritable fléau qui menace l’équilibre de la société habituellement pacifique et bienveillante.

 

Une situation qui a motivé l’Église protestante mā’ohi à réserver une place importante à cette question lors de son rassemblement en invitant notamment Charles Renvoyé et de Kathy Gaudot, les représentants de la fédération citoyenne polynésienne de lutte contre les drogues et la toxicomanie.

 

Très addictive, l’ICE provoque la marginalisation sociale de ceux qui en sont dépendants et elle alimente un commerce particulièrement lucratif. Pour Moeata Teaotea, présidente de l’arrondissement de la côte Est de l’église protestante mā’ohi cette économie de la drogue, cet argent facile, détruit les familles.

 

Yvonne Tevini. Caroline Tumarae, originaire de Raivavae salue la démarche de l’Eglise. Il faut parler, donner les exemples. Il ne faut pas attendre la mort avant d’agir.

 

L’après-midi a été consacré à la santé des femmes : cancer de l’utérus, papillomavirus, peut-on les éviter ? Comment reconnaitre les symptômes d’un AVC ? Sans oublier les problèmes liés à l’alimentation : "Nos grands-mères, elles, ne mangent pas n’importe quoi d’aujourd’hui”.

Protestant Church: women on the front line

 

A large gathering of the Mā'ohi Protestant Church brought together 1,300 women from Tahiti and Moorea on 25 October. While there was time for singing and dancing, the day was mainly devoted to issues of concern to Polynesian families: addiction to ICE (a synthetic drug imported from the United States) and health.

 

Thirty thousand people use this drug in Polynesia. These are alarming statistics with dramatic consequences for many families. The increase in violent acts linked to trafficking and the criminalisation of networks make ICE a real scourge that threatens the balance of a society that is usually peaceful and benevolent.

 

This situation prompted the Mā'ohi Protestant Church to give this issue a prominent place at its gathering, inviting Charles Renvoyé and Kathy Gaudot, representatives of the Polynesian citizens' federation for the fight against drugs and drug addiction.

 

Highly addictive, ICE causes social marginalisation among those who are dependent on it and fuels a particularly lucrative trade. For Moeata Teaotea, president of the East Coast district of the Mā'ohi Protestant Church, this drug economy and easy money are destroying families.

 

Yvonne Tevini. Caroline Tumarae, originally from Raivavae, welcomes the Church's approach. We must talk about it and set examples. We must not wait until death before taking action.

 

The afternoon was devoted to women's health: uterine cancer, papillomavirus, can they be prevented? How to recognise the symptoms of a stroke? Not to mention problems related to diet: ‘Our grandmothers don't eat just any ma'a, the ma'a of today.’

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