Maroc : cinq mois après le séisme — Communauté d'Églises en mission

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Maroc : cinq mois après le séisme

Le 9 septembre 2023 la terre tremblait dans la région montagneuse du Haut Atlas au Maroc, faisant près de 3 000 morts et plus de 6 000 blessés. Dès le lendemain, l’Église évangélique au Maroc, membre de notre communauté, mettait en place des actions de soutien et de solidarité.

Dans un pays où l’islam est religion d’État, la présence de l’Église évangélique est discrète, mais bien implantée. Sans grands moyens et avec peu de pasteurs, elle assure une mission pastorale et un lien social. Une posture qui lui confère un ancrage reconnu et un rôle dans le paysage marocain.

 

Dès le 10 septembre, la pasteure Karen Smith, présidente de l’Église évangélique au Maroc, adressait un message aux victimes via les réseaux sociaux : « Nous prions pour que Dieu donne la sagesse à notre roi et à tous ceux qui sont responsables d’organiser la réponse en ces jours critiques. Nous prierons pour que tous ceux qui souffrent trouvent soulagement et courage pour affronter l’avenir. Et nous prierons pour que nous donnions tous nos ressources et notre énergie alors que nous travaillons ensemble pour construire ce pays que nous aimons. »

 

Dans la foulée, les douze paroisses réparties sur le territoire marocain ont mis en œuvre des actions humanitaires adaptées. Le Haut Atlas est à la fois une zone rurale qui accueille des villages berbères traditionnels, un terrain de jeu pour des amateurs de trekking et un lieu d’accueil pour tous les réfugiés de l’Afrique subsaharienne. Mais après le séisme, c’était une terre ravagée et coupée du monde.

 

Les premiers jours passés, l’aide spontanée offerte et la mise en place des secours, les paroisses sont venues en aide aux réfugiés d’Afrique subsaharienne, déjà en situation de forte précarité, qui se sont retrouvés, du jour au lendemain, privés de tout moyen de subsistance.

 

La vie reprend son droit et l’Église évangélique au Maroc ses activités. Mais cette épreuve reste gravée dans la mémoire collective, comme reste également présent le rôle joué par les paroissiens sur ces terres musulmanes, à l’image de saint Paul. Que chacun donne selon la décision de son cœur, sans chagrin ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie.

2 Corinthiens 7.

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