Les engagements de l’EERF – Eglise Evangélique Réformée du canton de Fribourg — Communauté d'Églises en mission

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Les engagements de l’EERF – Eglise Evangélique Réformée du canton de Fribourg

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Le Conseil synodal de l’Eglise Evangélique Réformée du canton de Fribourg, EERF, a présenté ses objectifs de législature pour la période 2020-2023, lors de son Synode tenu à la mi-septembre. Il est notamment question de renforcer l’engagement en faveur d’une Eglise verte et écologiquement responsable, de poursuivre les efforts dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, et également de renforcer la gestion des relations humaines et des relations œcuméniques.

Protéger les personnes à risques, priorité dans la lutte contre la Covid-19
L’Eglise est tenue en haleine par les mesures que les pouvoirs publics et de santé prennent au fil des semaines dans leur lutte contre la pandémie de Covid-19. Les cultes et de nombreuses activités ont repris depuis quelques semaines. Mais il faut rester prudent et éviter de constituer d’éventuels foyers de propagation du virus. Une partie des réunions n’aura pas lieu, en particulier les rencontres avec les personnes âgées, mais aussi certains camps pour la jeunesse. Le Conseil synodal a décidé, fin septembre, de recommander le port du masque lors des cultes. La célébration de la sainte-cène reste problématique.

 

Les participants du Synode de l'EERF, septembre 2020 - crédit : Martin Burkhard

 

S’impliquer concrètement dans la transition écologique
Faut-il craindre ou attendre l’émergence d’une création nouvelle ? Nul ne le sait. Mais le monde change, et certains bouleversements climatiques impactent déjà nos modes de vie.
Pour certains, ce sont les signes d’un rappel à l’ordre. Et pour tous ceux qui pensent que Dieu se révèle par son œuvre, c’est une invitation à mieux cultiver et garder cette création.
Nous pouvons choisir des modes de vie plus respectueux de l’œuvre de Dieu. Nous pouvons agir individuellement, mais la démarche aura plus d’impact si nous agissons collectivement, en soutenant les actions de préservation de notre environnement. C’est aussi une façon de manifester directement notre amour de Dieu.

Cet engagement de l’Eglise passe par des actes très pratiques : une consommation écologique lors des festivités (apéro, buffet ou repas), par l’achat de jus de fruit frais et locaux, si possible issus de la production biologique ; une diminution de l’usage du plastique…
Mais il se traduit également dans les réflexions théologiques et liturgiques. Le Temps de la Création, qui a lieu en septembre, prendra désormais une place fixe dans l’organisation liturgique de l’année. Cela donnera l’occasion de promouvoir une théologie et une spiritualité responsables à l’égard de la Création, et de favoriser une prise de conscience de la responsabilité sociale et spirituelle de chacun dans la dégradation de l’environnement.

Le personnel de l’Eglise est très motivé pour entreprendre cette démarche ; des formations seront mises en place.

 

« Nous espérons devenir exemplaires en la matière, pour la gloire de Dieu et l’avenir de nos enfants. »

Martin Burkhard, Conseil synodal, EERF - 25 septembre 2020

 

Renforcer la politique de gestion des relations humaines
La direction de l’Eglise souhaite renforcer la formation continue, pour une plus grande adéquation avec les missions que les pasteurs et diacres poursuivent. Elle établira les critères pour une prise en charge efficace des entretiens individuels, entre les Conseils de paroisses et leurs pasteurs et diacres. Il est important de pouvoir évaluer le travail accompli, les écueils à éviter, les points à améliorer. Un entretien annuel de qualité assurera une bonne ambiance de travail et le développement d’une pastorale de qualité.

 

Entretenir une relation œcuménique vivante et questionnée
La frontière doctrinale entre catholiques et réformés est assez claire. Les rapports œcuméniques entre les communautés sont excellents. La galaxie complexe, que constitue le monde évangélique, rend parfois les relations plus délicates. Néanmoins, le souhait de rester une Eglise fidèle à son enracinement réformé, ouverte au monde et fraternelle avec les Eglises sœurs, est fortement présent. La volonté d’un dialogue franc avec le monde évangélique est bel et bien présente, que ce soit à l’intérieur comme à l’extérieur des paroisses de l’EERF. Il est cependant nécessaire d’entreprendre un travail de clarification des contours, des frontières et des différences entre les uns et les autres, pour établir un dialogue sain.

 

Soutenir les œuvres et les missions
Enfin, le Synode a décidé d’allouer un montant important pour promouvoir les œuvres et les missions, qui soutiennent les frères et sœurs en Christ et en humanité dans le monde. Cet appel pour plus de solidarité et de soutien fait suite à leur demande. L’EERF soutient également l’interpellation faite récemment au Conseil fédéral (gouvernement suisse) : la Suisse doit se montrer plus généreuse et accueillante avec les migrants, qui viennent de vivre un nouveau drame sur les îles grecques.

 

« Nous sommes en ce début d’automne une Eglise engagée dans les questions de société, en particulier face à la crise écologique. Nous sommes une Eglise qui développe des outils de qualité et de bienveillance envers le personnel salarié. Nous sommes une Eglise qui est réformée tout en absorbant des éléments catholiques et évangéliques, tout en gardant un contour identifiable. Nous sommes une Eglise solidaire avec l’Eglise universelle et les souffrances humaines. »

Martin Burkhard, Conseil synodal, EERF

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