Le changement au cœur de l’Église réformée vaudoise (1/2) — Communauté d'Églises en mission

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Le changement au cœur de l’Église réformée vaudoise (1/2)

L’Église réformée vaudoise a placé son programme de législature à l’aune d’une accroche inclusive et plurielle : « le monde au cœur de l’Église ». Partant du constat que les missions exercées en commun favorisent le dialogue, cimentent le lien social au quotidien et transmettent les valeurs fondamentales, l’EERV s’est donnée pour mission de cultiver sans relâche les liens. L’investissement dans les aumôneries en est l’illustration. Voici quelques explications.

Les aumôneries sont composées de personnes professionnelles laïques ou ecclésiastiques, hommes ou femmes, ayant reçu une formation spécifique dans le domaine de l’accompagnement spirituel.
Partenaires des soignants et soignantes à l’hôpital, les aumôniers et aumônières ont une approche globale du patient et de la patiente et intègrent le soutien spirituel à l’ensemble des soins.
Les aumôniers et les aumônières sont nommé·e·s et mandaté·e·s par les Églises catholiques et réformées.

Les axes fondamentaux du travail des aumôniers et des aumônières sont :

  • être attentif et attentive aux questions du sens de la vie, en offrant un espace d’expression et de dialogues sans tabous
  • favoriser les valeurs personnelles et sociales, en permettant le questionnement, la réflexion et le vivre ensemble
  • cultiver les liens entre culture et religion, en apportant un savoir culturel et religieux
  • être un garde-fou, pour éviter les dérives toujours possibles du phénomène religieux
  • proposer un accompagnement individuel et collectif (écoute, soutien, gestion de conflits), qui ne remplace pas le service de médiation, mais peut être en lien
  • être au service de la personne, quelles que soient les convictions religieuses de chacun et chacune, croyant, croyante, athée, pratiquant, pratiquante ou non
  • le soutien proposé par les aumôniers et les aumônières est dénué de toute idée de prosélytisme.

 

Œcuménisme et interreligieux
Les composantes œcuménique et interreligieuse de ces aumôneries sont cultivées à travers diverses collaborations et activités notamment en collaboration avec la Communauté Israélite de Lausanne et du canton de Vaud (CILV). Des cours de formation et de sensibilisation pour les agents et animateurs pastoraux, les agentes et animatrices pastorales et les bénévoles sont organisés. Cela crée des liens et favorise les rencontres avec les diverses traditions religieuses et communautaires du canton. Ces activités et animations se tiennent sous l’égide du dialogue et de l’amitié.

Ainsi, pour les personnes d’autres religions, les aumôniers et les aumônières peuvent jouer le rôle de relais puisqu’en contact avec un grand nombre de communautés religieuses établies dans le canton de Vaud. Avec l’accord du patient, de la patiente, il peut aussi être établi un lien avec le pasteur, la pasteure ou le prêtre de sa paroisse.

 

Lorsque les personnes ne peuvent plus venir en Églises,
​l’Église œcuménique vient à elles.
Là où les personnes sont empêchées,
les aumôniers et les aumônières viennent auprès d’elles.

Trois dimensions : spirituelle - religieuse - éthique
L’expertise des aumôneries se construit sur trois dimensions :

Spirituelle : ce qui donne du sens à la vie, la personne n’est pas juste un corps à soigner ou à occuper. Il s’agit d’une personne à part entière qui cherche un sens à sa vie

Religieuse : l’expression matérielle d’une spiritualité donnée au travers de règles, de rites et de pratiques aussi diverses que le sont les religions, les confessions ou non confessions, les appartenances ou non appartenances

Ethique : au cœur de la mission, cela concerne par exemple les soins palliatifs, les directives anticipées ou l’assistance au suicide.

 

 

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