Le mariage interconfessionnel : une problématique importante en Côte d'Ivoire
Séminaire NAC Libreville, novembre 2015, DR
Résumé
Dorcas a sous sa responsabilité un grand groupe de femmes.
L’EMUCI a trouvé important qu’elle vienne s'imprégner de ce qui s’est dit au cours du séminaire pour le restituer au sein de son Eglise.
Le séminaire répond en effet à un besoin crucial de l'Eglise car le nombre de mariages interconfessionnels ne fait qu’augmenter.
Au niveau de sa paroisse, elle est en train d'en préparer un.
Il est nécessaire de réfléchir à la meilleure forme de célébration, qui convient aux deux conjoints.
Ces mariages sont une des conséquences des mutations en cours.
Au sein de sa paroisse, il n’y a pas encore eu de célébration interreligieuse mais il est bon d’anticiper un tel événement.
Au-delà du mariage se pose aussi un problème d'éducation des enfants : quel type d'éducation adopter, notamment au plan spirituel ? Il est important de réfléchir à ses sujets.
Il existe également un problème d’ordre alimentaire, avec les restrictions de certaines religions.
L’Eglise a beaucoup fait pour la femme de l'EMUCI, et elle est partie de loin, nous dit Dorcas.
Au départ, la femme était juste une choriste ou au mieux une conductrice (direction d’une petite cellule de prière d’un groupe de femmes).
Petit à petit, elle a été admise à la prédication puis à la pastorale.
Aujourd’hui, dans l’Eglise, certaines femmes sont responsables paroissiales, d’autres ont une fonction au niveau de la Conférence ou sont surintendantes.
« Dans mon Eglise, on a aidé à la femme à prendre toute la place qui lui revient », dit Dorcas. En termes d’effectifs, le nombre de femmes est plus élevé que le nombre d’hommes, et les femmes sont plus engagées dans l'Eglise.