Cevaa : une présence chrétienne au Maroc — Communauté d'Églises en mission

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Cevaa : une présence chrétienne au Maroc

La visite au Maroc de notre secrétaire exécutive Anne-Sophie Macor a été marquée par trois temps forts : la fin du séjour de la famille Dushimimana (envoyé de l’EPRwanda auprès de l’EEAM), la consécration du premier pasteur de l’EEAM et la célébration de la sortie de la troisième promotion de l’Institut Al Mowafaqa.

L’Eglise du Maroc compte 11 paroisses. Sa présence est à la fois discrète et bien implantée. Sans grand moyen et avec peu de pasteurs elle assure une mission pastorale et un lien social important : accueil, accompagnement des migrants, suivi des étudiants sub-sahariens. Une posture qui lui confère un ancrage fort dans le paysage marocain.

Les personnes accompagnées au CEI bénéficient d’une aide inscrite dans le temps pour leur séjour, leurs papiers, une aide au retour.

 

Consécration au ministère pastoral

Des évènements particuliers rythment la vie paroissiale. La consécration de six pasteurs « autochtones », par exemple, dont celle de Jacob N’doffo TOLNO le 2 juillet dernier à Rabat en est un. Ce dernier a été consacré avant les autres (qui le seront au Synode de novembre) car il doit d’ores et déjà rejoindre le Kenya pour occuper son ministère.

 

Karen Smith, présidente de l’EEAM et le pasteur Jacob N’doffo TOLNO

 

Remise des diplômes de la troisième promotion Al Mowafaqa

L’Eglise du Maroc, c’est aussi un institut de théologie, l’institut Al Mowafaqa, inauguré en 2012 sous l’impulsion du pasteur Samuel Amedro et du père Vincent Landel. Un projet ambitieux qui propose une formation œcuménique et des connaissances approfondies de l’Islam, à des étudiants catholiques et protestants. Le diplôme est validé par l’Institut Catholique de Paris et la Faculté de théologie protestante de Strasbourg. Les étudiants protestants qui ont achevé leur licence peuvent être, s’ils le souhaitent, consacrés pasteurs. La formation se veut une réponse au besoin de formation des pasteurs autochtones.

La démarche remporte un vif succès, malgré des difficultés financières importantes.

Le trois juillet dernier était organisée la remise des diplômes de la troisième promotion du cycle de licence en théologie (2013-2017). Les deux institutions, Strasbourg et Paris, étaient représentées (Strasbourg par le doyen Rémi Gounelle, Paris par Mme Brigitte Cholvy). Elles ont œuvré conjointement à la formation des neufs étudiants diplômés cette année. Deux autres promotions sont également en cours.

Les deux présidents actuels d’Al Mowafaqa sont l’archevêque de Rabat, Mgr Vincent Landel et la pasteure Karen Smith, présidente de l’Eglise Evangélique Au Maroc. L’Institut est dirigé par le pasteur Bernard Coyault.

L’Institut est un outil util, essentiel même, dans ce contexte musulman particulier. C’est un lieu visionnaire, qui répond pleinement aux attentes de formation dans un contexte interreligieux très marqué.

 

Mme Miora ANDRIATSIMALIA et M. Rémy GOUNELLE

 

M. FAVRE et Mme Brigitte CHOLVY

 

Fin de mission pour notre envoyé Daniel Dushimimana

Le pasteur Daniel Dushimimana (EPR Rwanda) vient de passer quatre années au Maroc. Il a effectué sa mission d’envoyé dans un contexte très particulier qui demande du discernement et beaucoup de force et d’esprit. Les attentes sont très nombreuses sur ces terres musulmanes et il a joué un rôle important pour la construction de l’Eglise au Maroc.

A son retour au Rwanda, Daniel Dushimimana sait qu’il est attendu, qu’il sera accueilli avec reconnaissance. Il est cependant inquiet pour sa famille, et notamment la scolarité de ses filles ; en effet, après ces quelques années dans un cursus francophone, elles doivent réintégrer le système scolaire anglophone.

Daniel pourra partager cette expérience d’échange de personnes, lors du séminaire des envoyés de retour, prévu à l’automne 2018. Il a hâte de pouvoir échanger avec d’autres envoyés, qui ont vécu des expériences similaires, mais dans d’autres Eglises, d’autres pays…

Daniel, son épouse Dina, et les quatre enfants sont reconnaissants d’avoir pu vivre cette expérience et repartent riches de tous ces moments vécus avec l’EEAM.

 

Dina, l’épouse de Daniel

 

Daniel avec ses trois filles

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