Fabrice, boursier de la Cevaa
Marié et père d’une petite fille, Fabrice aimerait devenir pasteur. « J'ai connu la Cevaa par le biais de mon Église (Église Protestante Méthodiste du Bénin) », nous explique-t-il. « Je suis devenu boursier de la Cevaa par pure grâce. Après avoir présenté mon projet d’étude, ma demande de bourse a été validée. » Une réelle opportunité pour cet étudiant déjà diplômé d’un autre cursus. « Avant de venir en théologie, j'étais Technicien Supérieur en Management des Ressources Humaines », nous explique Fabrice. « Mon sujet de recherche actuel est intitulé « le ministère pastoral et les défis de l'évangélisation : nécessité d'une nouvelle stratégie » ».
Fabrice Winmayi,avec son épouse et sa fille à Porto-Novo, 2017, DR
C’est la Cevaa qui aide le jeune père de famille à financer ses études à l’UPAO. « Entre la Cevaa et moi, il y a une relation de père et fils », insiste le jeune homme de 34 ans. Pour lui, le projet professionnel est déjà clair. A la fin de ses études, il envisage de préparer un doctorat en Management. « Je rêve de mettre en place un projet au nom de mon Église », nous explique Fabrice. « J’aimerais soulager la peine des pasteurs, qui sont sans salaire depuis des mois, ainsi que la souffrance des fidèles sur la construction de centres sociaux ».
Fabrice Winmayi et les autres boursiers de l’UPAO,Fabrice Idossou et Edward Sanvee, 2017, DR
Membre de l’EPMB, il revient avec émotion sur la division qu’a connu son Eglise et sur le processus de réunification de l’Eglise Protestante Méthodiste du Bénin. « Grâce à Dieu, nous sommes en pleine réconciliation, après 20 ans de division ».