Sept semaines pour l'eau: une invitation à entamer un «pèlerinage vers la justice de l'eau» — Communauté d'Églises en mission

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Sept semaines pour l'eau: une invitation à entamer un «pèlerinage vers la justice de l'eau»

Puits artésien © Michael Gäbler, Creative Commons

A l'occasion de la Journée mondiale de l'eau du 22 mars, le point sur la campagne des «Sept semaines pour l'eau» du COE : lancée depuis le lundi 3 mars par le Réseau œcuménique de l'eau, elle invite les Églises, les organisations d'inspiration religieuse et les particuliers dans le monde entier à participer à un «pèlerinage vers la justice de l'eau». Ce thème est traité au travers d'une série de réflexions publiées chaque semaine pendant le carême, dans le but de sensibiliser les gens à la problématique de l'accès universel à l'eau et à l'assainissement.

Le site du Conseil œcuménique des Églises

Journée mondiale de l'eau : présentation sur le site de l'Onu

Sept semaines pour l’eau 2014

Plus d'informations sur le Réseau œcuménique de l'eau

 

 

Puits artésien © Michael Gäbler, Creative Commons

La campagne des Sept semaines pour l'eau a été lancée par le Réseau œcuménique de l'eau (ROE) du Conseil œcuménique des Églises (COE). Depuis 2008, cette campagne s'efforce de sensibiliser les gens aux questions liées à l'eau aux alentours de la Journée mondiale de l'eau du 22 mars, qui tombe pendant la période du carême pour de nombreuses Églises.

Dans le cadre de la campagne, des réflexions bibliques sont publiées chaque semaine dans la rubrique suivante (en anglais), avec des liens complémentaires et des idées d'activités.

Cette année, les auteurs des réflexions sont des éco-théologiens et des responsables d'Église, parmi lesquels George Zachariah, de l'Église Mar Thoma, en Inde, l'évêque Heinrich Bedford-Strohm, de l'Église évangélique luthérienne de Bavière (Allemagne), Guillermo Kerber, responsable du programme du COE sur la création et la justice climatique, ainsi que le pasteur Stephen Larson de l'Église évangélique luthérienne de Genève (Suisse).

Plus d'un tiers de la population mondiale privée d'accès à l'eau

Dinesh Suna, coordinateur du ROE, explique que le thème de la campagne de cette année s'inspire d'un appel lancé par la 10e Assemblée du COE à Busan (République de Corée). L'Assemblée s'est tenue fin 2013.

«Nous désirons avancer ensemble. Interpellés par ce que nous avons vécu à Busan, nous exhortons toutes les personnes de bonne volonté à mettre les dons qu’elles ont reçus de Dieu au service d’actions transformatrices. Cette Assemblée vous appelle à nous rejoindre en pèlerinage. Puissent les Églises être des communautés de guérison et de compassion, et puissions-nous semer la Bonne Nouvelle pour que la justice croisse et que la paix profonde de Dieu repose sur le monde», peut-on lire dans le message de l'Assemblée du COE.

Dinesh Suna affirme que les réflexions de cette année mettent l'accent sur une injustice qui frappe plus d'un tiers de la population mondiale, privée d'accès à l'eau et à l'assainissement.

«Nous avons fait un long chemin sur notre pèlerinage vers la justice de l'eau. Après plusieurs années de lutte, les Nations Unies ont déclaré en 2010 que l'eau et l'assainissement sont des droits humains.»

«Désormais, c'est la mise en œuvre de ces droits au niveau des pays qui fait l'objet de toutes les attentions, afin qu'ils deviennent une réalité pour tous ceux et celles qui n'en jouissent pas encore», a déclaré Dinesh Suna.

De l'eau à “l'or bleu”

Pour la première semaine de la campagne, George Zachariah propose une réflexion qui établit un lien entre le thème du «pèlerinage vers la justice de l'eau» et les réalités sociales.

«La survie de la vie dépend en grande partie de la disponibilité de l'eau propre. Or quand les forces du marché ont transformé l'eau en “or bleu”, l'eau qui donne la vie est devenue une marchandise dont l'accès a été refusé à la communauté de la création, faisant de la soif une réalité chronique», déplore George Zachariah.

Il souligne qu'avec la mondialisation, «l'eau est devenue une marchandise à laquelle on a donné un prix» et que des biens communs tels que «les lacs et les rivières ont été vendus aux multinationales» qui en offraient le plus d'argent.

Pour George Zachariah, telle est la situation qui impose aux Églises et collectivités de s'engager «dans un nouveau pèlerinage vers la justice de l'eau.»

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